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Soi-disantes
29 mars 2009

Diaphane

C'est qu'en fonction des possibilités peut-être on pourrait changer, dire non, se marquer d'un ou plusieurs freins, dissoudre peu à peu ses rayures aux fibres intérieures. Aménager des endroits parmi ceux où l'on ne se trouve pas, et s'y sentir en sécurité parce que l'on a oublié d'y aller.

J'ai l'ambition de réussir à devancer mes choix. Parce que la peau du dos tuméfiée est devenue difficile à toucher, en compensation, peut-être même en espérant mimer (comme l'on voudrait invoquer la survenue d'un événement en faisant semblant qu'il ait déjà lieu) je pense à me faire des grimaces ; simplifiés aux traits d'une pince, de leurs extrémités clairement filamenteuses, mes doigts sont élancés, me surprenant, vers les parties traîtresses de la gueule du moi afin de les renverser.

C'est à dire :

1- Avoir l'air de sourire (sans avoir l'air d'être niais)

2- Essayer de tourner vers l'extérieur l'œil droit qui se bornait à regarder l'intérieur, et essayer de tourner vers l'intérieur l'œil gauche qui se bornait à regarder l'extérieur (le tout sans avoir l'air d'être borgne).

Nous valons mieux que cela. Et que l'on a voulu nous isoler, que l'on n'a pas fait grand cas des intermittences de nos fluides à rapprocher, que l'on nous a forcé à ne rien dire (le meilleur moyen étant d'interdire le silence).

- Nous devrions répondre aux frappes par une arrogance silencieuse, par l'indécence des stigmates de notre irréversible fatigue poursuivie, ainsi que par les coups que rêveraient porter nos poings ...-

La fronde est à la porte mais ils n'ouvriront pas, ni ne l'aideront à retrouver les clefs, ni n'essuieront la suie qui opacifie les fenêtres ; les raisons ne leur manquent pas. De son ventre il gratte les croûtes.

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