Cave
De là à dire que tu te fous
Des cycles morts, du mauvais temps
Qui traine le ciel dans la boue
Qui chaque matin te dit « va t'en »
Tu ne sortiras pas de chez toi
La foule te broie de ses lèvres noires
Dehors les gens ne te croient pas
Quand tu leur parles parfois d'espoir
Ta cave se remplit d'incohérences interdites
Des rats gonflent pour toi ton trône flottant de nouveau roi
Paumé souverain tes orteils trempent dans des liqueurs bénites
Personne là-haut ne témoignera de ces tasses que tu ne boiras pas
A croire que les voix t'oublient
A lécher celles dont tu ne sais rien
La politique la survie
Peignons les tombes de demain
Tes juges te traitent de fainéant
D'ingrat d'égoïste de taré
Ils ne savent pas que le roi descend
La nuit pour se noyer à moitié