Elle dit qu'il peut y avoir un lien. Quelque

Elle dit qu'il peut y avoir un lien. Quelque chose fond. Tout.
Que l'on cherche à purger le monde de son angoisse.
Qu'on ne trouve pas la sortie. Qu'on ne finira pas ainsi – on grossira.
Haut-parleur à la peur des peurs amplifiées, anticipations ratées.
Elle dit que l'on ne sait pas. Qui sait.
Bêtes froides têtues à la solde des sorties. Que l'on cherche où aller.
Que l'on ne veut pas. Que l'on se tord.
Qu'un cri. Que deux crient.
Que l'on cherche un lien, un comédien à qui parler.
Matière et grelots intériorisés de la matière ne suffisent pas.
Crainte que le miroir tombe.
Le manque ne se situe pas. Omniprésence. Les marques de chutes bruyantes ineffables.
Que l'on tremble, et dis quoi ! Que l'on se tond, que tous les tissus autour tremblent. Cherche à sortir ; collier de périls égrainés ingérés. Petits essors se moquent, fantômes autour de bras agrippés.
Elle dit qu'elle est sa propre sangsue. Elle dit que l'on ne parle pas.
Succube, lamelles de silence faisandé. Quelque chose doit pallier quelque chose. Au sous-sol réserves de remèdes que l'on a tant brandi, tour à tour répandus, craints et pendus. Pratique.
Elle dit que quelque chose doit vomir quelque chose.
Sinon quoi ?